Dans une lettre de 1870 à John Forster, Bulwer-Lytton explique : « Je n'ai pas utilisé le mot Vril pour le mesmérisme, mais pour l'électricité, étendue à des usages qui ne sont encore aujourd'hui vaguement entrevus, et incluant quoi qu'il puisse y avoir de vrai dans le mesmérisme, que je tiens pour un embranchement du grand fluide qui pénêtre toute la nature. [...] Et de même certains êtres, comme la torpille, peuvent être chargés d'électricité, sans jamais pouvoir communiquer cette puissance à d'autres, j'ai supposé l'existence d'une race chargée de cette électricité et ayant acquis l'art de la concentrer et de la diriger - en un mot d'être les conducteurs de ses éclairs. Si vous avez quelque idée pour développer cette idée d'une race destructrice, j'en serais heureux. Il est probable que la notion même de Vril pourrait être dégagée du mysticisme ou mesmérisme en étant simplement définie comme de l'électricité, conduite par ces bâtons ou baguettes, en laissant de côté toute passe mesmérique, etc. Peut-être également, il serait mieux d'éviter toute référence à la possibilité de communiquer avec les morts ».
DANS L'ARIOSOPHIE
En 1947, Willy Ley, un ingénieur allemand publia un article intitulé Pseudoscience in Naziland dans le magazine de science-fiction Astounding. Après une description de l'ariosophie, Ley écrit :
« Un autre groupe avait été littéralement fondé sur la base d'un roman. Ce groupe, dont je crois qu'il se dénommait lui-même Wahrheitsgesellschaft - Société pour la vérité - et qui était plus ou moins localisé à Berlin, se consacrait à la recherche du Vril. En effet leurs convictions étaient fondées sur le roman de Bulwer-Lytton The Coming Race. Ils pensaient que si le livre était une fiction, Bulwer-Lytton avait utilisé ce truchement pour pouvoir révéler la vérité sur ce "pouvoir". L'humanité souterraine était une aberration, mais pas le Vril; Il était possible qu'il ait permis aux Britanniques, que le gardaient comme un secret d'État, de conquérir leur empire colonial. Sûrement les Romains en avaient disposé, enfermé dans des petites boules de métal qui gardaient leurs demeures et étaient désignés comme les lares. Pour des raisons qui m'ont échappé, il était possible de découvrir le secret du Vril en contemplant la structure d'une pomme coupée en deux. Non je ne plaisante pas, c'est ce qu'on m'a révélé avec beaucoup de solennité et de secret. Ce groupe a bel et bien existé, et ils ont même publié le premier numéro d'un magazine qui proclamait leur credo (j'aurais souhaité conserver ces choses mais j'avais déjà suffisamment de livres à faire sortir. »
LA SOCIETE DU VRIL
Quelques lecteurs croient que le livre n'est pas de la fiction, et celui-ci est devenu associé aux théories sur le pilotage des disques volants nazis (Flugscheiben), aux tiges de Vril actionnées par des « canon de rayon de force » (Kraftstrahlkanone), aux exercices spirituels des jésuites et aux Atlantes, pour n'en nommer que quelques-uns.
L'histoire a peut-être inspiré Nikola Tesla quand il s'est penché sur la transmission d'énergie à distance. Alors que Tesla niait cette influence, le biographe J. Seifer indique que l'inventeur a probablement connu l'histoire à cause de la popularité de Bulwer-Lytton.
Plusieurs auteurs ont affirmé que la Vril-Gesellschaft (la Société du Vril), ou loge lumineuse, était une communauté secrète d'occultistes dans le Berlin pré-nazi. La société berlinoise du Vril était en fait une sorte de cercle intérieur de la société de l'ordre de Thulé. On l'a également pensé en contact étroit avec le groupe anglais connu sous le nom d'ordre hermétique de l'Aube dorée. Aucune preuve vérifiable de l'existence de la société du Vril n'a jamais été publiée.
Un certain Johannes Täufer publia en 1930 deux essais, sur le Vril, désigné comme une force primordiale cosmique, reprenant la même trame que le roman de Lytton. Il appartenait à une société discrète, L'Allemagne à venir.
La société du Vril comporte beaucoup d'éléments communs aux théories de la conspiration: des Maîtres cachés (les membres de la société du Vril et leurs antagonismes) une évasion par Hitler et tous les autres nazis de Berlin vers le pôle Sud des soucoupes volantes, inventions secrètes nazies, et la puissance des chaînes psychiques (en anglais, channeling) les Étrangers d'Aldébaran
DANS L'HISTOIRE ANTIQUEEn Asie, en Afrique, en Europe ou en Amérique, l'antique histoire de l'électricité est contée par des textes, mais aussi par des objets, des statues, des fresques, des sculptures ou des bas-reliefs avec un luxe de détails qui pourrait en faire une véritable encyclopédie de l'électro-magnétisme. A quelques nuances près…
Pour ceux qui douteraient encore du lointain passé de la fée électricité, la pile ou batterie de Bagdad apporte une preuve digne de Saint Thomas : elle est censée avoir environ 2000 ans (datée de la période parthe, env. 250 AEC à 250 EC). La jarre a été découverte à Khujut Rabu aux portes de Bagdad. La jarre en argile possède un bouchon isolant en asphalte percé d'une tige de fer entourée d'un cylindre de cuivre. Remplie de vinaigre - ou de toute autre solution électrolytique - la jarre produit environ 1,1 volts.
Si les anciens savaient produire l'électricité à l'aide de piles, ils avaient également maîtrisé une source d'électricité que nous nous obstinons à négliger, pour une raison qui m'échappe encore.
L'énergie Vril est beaucoup plus que de l'électricité. La physique quantique nous enseigne que dans chaque transmission d'énergie, il y a transmission d'information. L'énergie Vril apportait aux anciens les connaissances de l'esprit de la Terre (électricité atmosphérique) et de l'esprit de la Lumière (électricité fulgurale éclatée en boules de foudre). Quelle information peuvent bien véhiculer nos lignes à très hautes tension, mortifères, désastreuses pour l'environnement et le psychisme humain ?
L'ELECTRICITE DES PYRAMIDES
Garzia nous parle avec passion d'une Egypte antique qui possédait une grande expertise en électricité atmosphérique. La récupération et l'utilisation de cette énergie étaient, tout comme aujourd'hui, sous la responsabilité d'un ingénieur électricien. Selon Garzia, à cette lointaine époque, les charges d'électricité entourant la terre étaient beaucoup plus élevées qu'elles ne le sont aujourd'hui. La pyramide était alors coiffée du fameux pyramidion en alliage polymétallique, maintenant disparu.
Le pyramidion, paratonnerre antique, servait à capter les éclairs pour les éclater en boules de foudre, moins dangereuses. La foudre en boule est la forme la plus pure d'énergie vril. Mais il y en a d'autres : l'énergie atmosphérique, qui s'accumule dans toutes les surfaces métalliques, la géo-énergie ou énergie subtile, produite par la rotation terrestre. Le pyramidion était un supraconducteur en orichalque, qui est un alliage oublié or-argent-cuivre-radium. Il attirait la foudre et l'électricité atmosphérique. Appelé aussi benben en égyptien ancien, est un élément pyramidal constituant le sommet d'une pyramide et plus généralement d'un monument (tel qu'un obélisque).
Cet élément architectural qui coiffait le sommet des pyramides d'Égypte est un élément important du culte funéraire des égyptiens. On y gravait le nom du défunt et des prières pour préparer le passage dans l'au-delà.
Le sommet de l'obélisque de Louxor, à Paris, est surmonté d'un pyramidion aussi pointu qu'étincelant, fait de bronze et de feuilles d'or, ajouté en mai 1998. Il est censé remplacer un précédent ornement sommital, emporté lors d'invasions en Égypte au vie siècle.
Très peu de pyramidions ont survécu aux épreuves du temps.