dimanche 11 mai 2014

L'oeuf du Monde

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L'ORIGINE DE LA SYMBOLIQUE UNIVERSELLE
L’œuf a figuré comme emblème sacré dans les Cosmogonies de tous les peuples de la terre et a été vénéré, tant à cause de sa forme qu'à cause du mystère qu'il renferme. Dès l'origine des premières conceptions mentales de l'homme, il a été considéré comme le symbole qui représentait le mieux l'origine et le secret de l'Etre. Le développement graduel du germe imperceptible dans la coquille fermée ; le travail intérieur qui, sans l'aide apparente d'une force extérieure, avec un rien latent, produit un quelque chose d'actif, sans autre apport que la chaleur et qui, après avoir graduellement évolué une créature vivante et concrète, brise sa coquille et apparaît aux sens extérieurs de tous comme un être auto-généré et auto-créé ; tout cela a dû constituer dès le commencement un miracle permanent.

L'Enseignement Secret explique cette vénération par le Symbolisme des races préhistoriques. Au commencement, la Cause Première n'avait pas de nom. Plus tard, elle fut représentée dans l'imagination des penseurs par un Oiseau, toujours invisible et mystérieux, laissant tomber dans le Chaos un OEuf qui devint l'Univers. C'est pourquoi Brahmâ fut appelé Kâlahamsa, le "Cygne dans le Temps".

Devenant "le Cygne de l'Eternité", Brahmâ pond, au commencement de chaque Mahâmanvantara, un oeuf d'Or qui typifie le grand Cercle, qui est lui-même un symbole de l'Univers et de ses corps sphériques.

La seconde raison pour laquelle l’œuf a été choisi comme la représentation symbolique de l'Univers et de notre Terre, c'est sa forme. C'est un Cercle et une Sphère ; et la forme ovoïde de notre Globe doit avoir été connue dès les débuts de la symbologie, puisque l’œuf a été si universellement adopté. La première manifestation du Cosmos sous la forme d'un oeuf, était la croyance la plus répandue de l'antiquité. C'était un symbole adopté chez les Grecs, les Syriens, les Perses et les Égyptiens.
L'UN DES 4 MODÈLES DE MYTHES COSMOGONIQUES 
Avec le symbolisme de l’œuf, on touche aux mystères de la création et de la vie. C’est le symbole le plus en rapport avec les mystères du vivant. Il nous fait aller dans une dimension très paradoxale, celle du passage entre le chaos et le monde différencié, quand les choses commencent à venir à l’existence, le moment où tout est encore possible. Passage de l’Un au multiple. Le Zéro est à la fois avant le Un et après, et dans ce cas, c’est l’espace de la création.Le paradoxe de la poule et de l’œuf n’a pas de solution si l’on se situe dans l’espace temps chronologique, mais pas si l’on se situe dans ce temps mythique, non chronologique, où les éléments coexistent.
L’ŒUF OU LA REPRÉSENTATION DU CHAOS
Le chaos représente la totalité parfaite, androgyne qui contient tout, mais où rien n’est différencié. L’œuf est alors une réalité primordiale, qui contient en germe la multiplicité des êtres qui vont en sortir. L’œuf apparaît souvent sur les eaux ou sur un tertre. Il résulte de l’action du Verbe créateur, le vent qui souffle sur les ténèbres, soit pondu par un oiseau. Tradition orphique

Théogonie orphique connue par Aristophane et Platon :

  • « A l’origine était le Vide, et la Nuit, et le noir Erèbe, et le large Tartare ; la Terre, l’air ni le ciel n’existaient pas encore. Mais dans les profondeurs infinies de l’Erèbe, la nuit aux ailes noires enfanta un œuf sans germe, d’où sortit, à la saison fixée, Eros le désirable, le dos resplendissant de deux ailes d’or, pareil aux tourbillons rapides comme le vent. S’étant uni de nuit au vide ailé, dans le large Tartare, il façonna notre race (à nous les oiseaux) et la fit surgir la première à la lumière. Celle des Immortels n’existait pas avant qu’Eros n’eût opéré l’union de toutes choses : du mélange progressif des éléments entre eux sortirent le Ciel, l’Océan, la Terre, et la race impérissable des dieux bienheureux. »
L’œuf est l’origine de tout, symbole de l’unité primordiale. Il est l’image du vivant achevé, représentant la plénitude de l’être, qui se dégrade peu à peu jusqu’au non-être de l’existence individuelle. La théogonie orphique va de l’être au non-être. Les Orphiques ne mangeaient pas d’œuf, sacré par excellence.

Sous les noms de Prôtogonos (« Premier-Né »), ou de Phanès (« Celui qui fait briller »), Éros est la puissance qui intègre et concilie les opposés et les contraires ; c’est la force primordiale qui permet d’unifier les aspects différenciés d’un monde déchiré par les tensions. Eros, le plus ancien dieu grec, dieu de l’Amour et de la Nécessité, est donc mis en avant, en tant que premier-né qui intègre et concilie les contraires.

Chez les Grecs, l’œuf Orphique est décrit par Aristophane et faisait partie des Mystères Dionysiaques, pendant lesquels l’œuf du monde était consacré et sa signification expliquée. En Grèce comme aux Indes, le premier Etre mâle visible réunissant en lui-même la nature des deux sexes, habita l'oeuf ; et en sortit. Le "Premier-Né du Monde" était, selon quelques Grecs, Dyonysos, le Dieu qui émana de l’œuf du Monde et de qui furent tirés les mortels et les immortels.

En Inde, l’œuf cosmique, né des eaux primordiales, couvé à leur surface par l’oiseau Hamsa en Inde, (l’esprit, le souffle divin), se sépare en deux moitiés pour donner naissance au Ciel et à la Terre.
LE PREMIER PRINCIPE D'ORGANISATION
Dans la mythologie grecque, Léda, fille de Thestios (roi d'Étolie), est l'épouse de Tyndare (roi de Sparte) et la mère de Clytemnestre, d'Hélène et de Castor et Pollux. Elle fut aimée par Zeus, qui prit la forme d'un cygne pour la séduire. De ses amours avec le dieu, elle conçut deux enfants (Hélène et Pollux), qui naquirent dans un œuf, alors que Clytemnestre et Castor, fils de Tyndare, naquirent dans un autre œuf (selon une autre version, c'est Némésis qui aurait pondu un œuf qui fut ensuite confié à Léda). Les récits varient cependant sur ce point, et les auteurs présentent parfois les Dioscures comme fils de Zeus tous deux, ou bien ne parlent que d'un seul œuf (quand ils en parlent : ce n'est pas le cas d'Homère, et les Grecs d'époque tardive avaient du mal à croire à cette légende ou s'en moquaient).
 
Les trois principes d’organisation de l’œuf :

  • Symbole de l’unité triple : Coquille, blanc et jaune.
  • Analogue à la structure d’une cellule : noyau, cytoplasme, membrane.
  • Le noyau ou jaune : structure dense, qui structure
  • Le blanc : apporte la vie
  • La membrane : apporte la cohésion, délimite, circonscrit….


C'est identique pour la structure de l’univers : la notion de Big Bang (explosion) est peu à peu remplacée par celle d’éclosion. L’univers a la forme d’un œuf…
LA SYMBOLIQUE ALCHIMIQUE

Appliqué à l’alchimie, l’œuf symbolise le vase, l’athanor dans lequel s’opère la transmutation de la matière. Jung donne un excellent résumé des rapports symboliques entre l’œuf et l’œuvre alchimique : « En alchimie, l’œuf représente le chaos tel que le conçoit l’adepte, la prima materia dans laquelle l’âme du monde est captive. De l’œuf, symbolisé par le vase de cuisson rond, s’envole l’aigle ou le phénix, l’âme libérée, identique, en dernière analyse, à l’Anthropos qui était emprisonné dans l’étreinte de Physis ».

  • Le chaos : matière vile, le plomb
  • Phénix : l’or, l’âme purifiée

Le mystère de la transmutation alchimique, comme passage de la matière à un état supérieur, s’explique par le symbolisme de l’œuf. L’œuf alchimique reçoit parfois le nom d’œuf philosophique. L’œuvre est désormais sous son signe : les appareils, le déroulement de la cuisson, et le résultat sont des moments, des formes ou des significations de l’œuf symbolique, selon la loi de l’analogie. Le vase dans lequel s’effectue la cuisson de la matière première porte le nom d’œuf en raison de sa forme et surtout du rôle de matrice qu’il joue. C’est une sorte de petit ballon, parfois en cristal, et dont l’orifice, une fois la matière introduite, doit être soigneusement clos par le sceau d’Hermès. C’est un modèle réduit de la Création. Après l’incubation, doit sortir la Pierre philosophale, l’Or spirituel, L’Enfant royal ou poussin. Union des principes masculin et féminin.
L’ŒUF ET LE SERPENT
Une liaison importante existe entre l’œuf et le serpent. Parfois l’œuf est engendré par un serpent, le serpent avale ou crache un œuf, le serpent s’enroule autour de l’œuf.

Le serpent aux sources de la vie, comme l’œuf :
  • Energie Kundalini, enroulée comme un serpent
  • Symbole de l’ourobouros : le serpent qui se mord la queue, délimitant le cosmos en forme de cercle. Le serpent empêche la désintégration de l’univers, il le contient. Perpétuelle transformation de mort en vie …
  • Le serpent gnostique autour de l’œuf
  • Le serpent (l’éon Ophis chez Valentin) est celui qui ouvre les yeux des hommes, et donc qui leur permet d’acquérir la connaissance, c’est-à-dire la gnose. Cette allégorie est fondamentale pour les gnostiques ; c’est un complet revirement dialectique des valeurs, où le Bien devient le Mal, et où le Mal devient le Bien.
LE SERPENT ET L’ŒUF
Zéro est un mot dérivé de l’arabe çifa, qui signifie vide. Il faut attendre le Moyen Age pour que le zéro apparaisse en Occident, transmis par les arabes qui lui donnent son nom, mais déjà les savants de l’Inde le connaissaient déjà au 1er millénaire avant J.C. Il n’existe pas moins de 18 termes sanscrits pour exprimer le concept du zéro, se rapportant généralement à l’atmosphère, à l’immensité de l’espace, au vide ou au ciel. Une des notions du zéro est le bindu, le germe.

Les Mayas connaissaient aussi le Zéro, et l’utilisaient abondamment dans leurs calendriers. Ils le représentaient par une coquille ou un escargot : régénération cyclique, vie fœtale.

Le Zéro est l’intervalle de la génération. Comme l’œuf cosmique, il symbolise toutes les potentialités. Il symbolise aussi l’objet qui, sans valeur par lui-même, mais uniquement par sa position, confère à d’autres de la valeur, le zéro multipliant par 10 les nombres placés à sa gauche.
Figure parfaite par excellence, sans commencement ni fin.
LA RÉNOVATION PÉRIODIQUE
La tradition des œufs que l’on s’offre, que l’on colore est universelle. Elle est liée au Nouvel An, ou moments particuliers de passage dans le calendrier. En Perse, en Chine, on s’offre des œufs colorés au Nouvel An. L’œuf symbolise la résurrection du Christ et le renouveau du Printemps dans les traditions non chrétiennes.

L’œuf symbolise alors le triptyque vie-mort-résurrection ou renaissance.
DANS LA MYTHOLOGIE ÉGYPTIENNE
Dans le Rituel égyptien, Geb, le Dieu du Temps et de la Terre, est représenté comme ayant pondu un oeuf, ou l'Univers, un "oeuf conçu à l'heure du grand un de la Force Double". Nout et lui engendrèrent l’Oeuf primordial duquel naquit le dieu Soleil. Ainsi Gecet est nommé le "Grand Caqueteur", tandis que sa fille, Isis, passe pour l’"œuf de l’oie". Geb est considéré comme le "Père des dieux", puisqu’avec Nout il a engendré le soleil, mais il est aussi le souverain de la terre. Par la suite, son autorité se transmet à Osiris, puis à Horus, et donc aux pharaons.

  • Le Défunt est resplendissant dans l'oeuf du Pays des Mystères, car c'est l'oeuf à qui la Vie est donnée parmi les Dieux". C'est l’œuf de la grande Poule qui chante, l’œuf de Geb, qui en sort sous l'aspect d'un faucon."
Dieu Ra
Ra est représenté, comme Brahmâ, se développant dans l’œuf de l'Univers. Le Dieu, dans le Livre des Morts, est représenté comme reluisant dans son oeuf (le Soleil) et il en part aussitôt que le Dieu Shou (l'Energie Solaire) s'éveille et lui donne l'impulsion. "Il est dans l’œuf Solaire, l’œuf à qui la Vie est donnée parmi les Dieux". 

Ra, le puissant, reste dans son oeuf pendant la lutte entre les "enfants de la révolte" et Shou, l'Energie Solaire et le Dragon des Ténèbres. Le défunt est resplendissant dans son oeuf, lorsqu'il s'achemine vers la terre de mystère. Il est l'OEuf de Seb. L'oeuf était le symbole de la Vie dans l'immortalité et l'éternité et, en même temps, le glyphe de la matrice génératrice, tandis que le Tau, qui lui était associé, n'était que le symbole de la vie et de la naissance dans la génération. L'oeuf du Monde était placé dans Khoom, "l'Eau de l'Espace", le principe féminin abstrait, Khoom devenant, après la chute de l'humanité dans la génération et le phallicisme, Ammon le Dieu créateur. Lorsque Ptah, le "Dieu Ardent", porte l'oeuf du Monde dans sa main, le symbolisme devient tout à fait terrestre et concret dans sa signification. Avec le Faucon, le symbole d'Osiris-Soleil, le symbole est double et a trait aux deux vies – la mortelle et l'immortelle. La gravure d'un papyrus, dans l'oedipus Egyptiacus montre un oeuf flottant de Kircher, au-dessus de la momie. C'est le symbole de l'espoir et de la promesse d'une seconde naissance pour le Mort Osirifié ; son Ame, après la purification nécessaire dans l'Amenti, accomplira sa période de gestation dans cet OEuf de l'Immortalité, pour en renaître dans une nouvelle vie sur la terre.

  • Le Dieu Solaire s'écrie : "Je suis l’âme créatrice de l'Abîme Céleste. Nul ne voit mon Nid, nul ne peut briser mon oeuf. Je suis le Seigneur ! "

A cause de cette forme circulaire, le "|" émanant du O ou de l'oeuf, ou le mâle émanant de la femelle dans l'androgyne, il est étrange de trouver un lettré prétendant que, puisque les manuscrits hindous les plus anciens n'en portent aucune trace, cela prouve que les anciens Aryens ignoraient la notation décimale. Le 10, étant le nombre sacré de l'Univers, était secret et ésotérique, tant en ce qui concernait l'unité, qu'en ce qui concernait le zéro, ou cercle.

Le symbolisme des Divinités Lunaires et Solaires est mélangé d'une façon si inextricable qu'il est presque impossible de séparer les uns des autres des glyphes tels que l’œuf, le Lotus et les Animaux "Sacrés". L'Ibis, par exemple, était hautement vénéré en Egypte. Il était consacré à Isis, qui est souvent représentée avec la tête de cet oiseau, et était aussi consacré à Thot qu'on dit avoir pris sa forme au moment où il fuyait Typhon. Il y avait deux sortes d'ibis en Egypte, nous dit Hérodote; l'une entièrement noire et l'autre noire et blanche. On prétend que la première combattait et exterminait les serpents ailés qui venaient tous les printemps de l'Arabie et infestaient le pays. L'autre était consacrée à la Lune, parce que cette planète est blanche et brillante du côté externe, et noire et obscure du côté qu'elle ne montre jamais à la Terre. De plus, l'ibis tue les serpents de terre et détruit des quantités énormes d'oeufs de crocodiles et par conséquent, protège l'Egypte contre le danger de voir le Nil infesté par ces horribles sauriens. On prétend que l'oiseau accomplit cette besogne au clair de Lune et, par conséquent, avec l'aide d'Isis dont la Lune est le symbole sidéral. Mais la plus correcte vérité ésotérique, cachée sous ces mythes populaires, c'est qu'Hermès, comme l'explique Abenephius, veillait sur les Egyptiens sous la forme de cet oiseau et leur enseignait les arts et les sciences Occultes. Cela veut dire tout simplement que l'ibis religiosa possédait, et possède encore, des propriétés "magiques", comme beaucoup d'autres oiseaux, surtout l'albatros et le cygne blanc mythique, le Cygne de l'Eternité ou du Temps.

C'est parce que le serpent est ovipare qu'il devient le symbole de la Sagesse et l'emblème des Logoï, ou des nés d'eux-mêmes. Dans le temple de Philæ, dans la Haute Egypte, on préparait artificiellement un oeuf, avec de l'argile mêlée à divers encens. On le faisait éclore par un procédé spécial et il en sortait un céraste, ou vipère à cornes. On en faisait jadis autant dans les temples des Indes, pour le cobra. Le Dieu créateur émerge de l'oeuf qui sort de la bouche de Kneph, sous forme d'un Serpent ailé, car le Serpent est le symbole de la Toute Sagesse. L'Oeuf et le Serpent sont inséparables dans l'ancien culte et dans la symbologie de l'Egypte.

Selon le mythe de Ogdoade d'Hermopolis, la voie lactée a émergé des eaux sous la forme d'une colline de détritus, qui deviendra le dieu Hathor.Ra était dans un œuf déposé sur ce monticule par un oiseau céleste. Dans une version antérieure de ce mythe, l'oiseau est une oie. Plus tard après l'apparition du culte de Thot, l'œuf est présenté comme étant un cadeau donné par Thot et déposé par un ibis, l'oiseau auquel Thot était associé.



  Source [1] [2] [3] 

Lincoln et Kennedy : Des coïncidences troublantes

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Les présidents Abrahama Lincoln et J.F Kennedy

  • Les noms Lincoln et Kennedy contiennent sept lettres.
  • Lincoln fut élu au Congrès en 1846, Kennedy en 1946.
  • Lincoln fut élu président en 1860, Kennedy en 1960.
  • Tous les deux étaient impliqués dans la défense des droits civils.
  • Leurs épouses perdirent un enfant alors que le couple présidentiel résidait à la Maison-Blanche.
  • Tous les deux furent assassinés un vendredi.
  • Tous les deux furent assassinés par derrière d'une balle dans la tête
  • Tous les deux furent assassinés en présence de leur épouse qui se tenait à côté d'eux.
  • Les deux assassins venaient d'un État du sud.
  • Les deux assassins furent abattus avant d'avoir été jugés.
  • Les deux assassins, John Wilkes Booth et Lee Harvey Oswald, sont connus sous leurs patronymes complets. Ceux-ci contiennent le même nombre de lettres : quinze.
  • L'assassin de Lincoln (John Wilkes Booth) est né en 1839 et l’assassin de Kennedy (Lee Harvey Oswald) est né en 1939.
  • Booth tira sur Lincoln dans un théâtre puis se réfugia dans un entrepôt. Lee Harvey Oswald tira depuis un entrepôt puis se réfugia dans une salle de cinéma (theater en anglais).
  • Le théâtre où mourut Lincoln s'appelait le « Ford's Theater ». La voiture dans laquelle Kennedy fut assassiné était une Lincoln. La Lincoln de Kennedy était fabriquée par Ford,
  • La secrétaire de Lincoln s'appelait Kennedy et celle de Kennedy s'appelait Lincoln
  • Les successeurs de Lincoln et Kennedy s'appelaient Andrew Johnson et Lyndon Johnson. Ils étaient tous deux des démocrates du Sud,
  • Les successeurs de Lincoln et Kennedy naquirent respectivement en 1808 et 1908 et moururent dix ans après les présidents respectifs qu'ils remplaçaient.
  • Les noms des deux successeurs comportent en tout 13 lettres chacun.

samedi 10 mai 2014

La Trinité

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LA TRINITÉ ÉGYPTIENNE

Osiris et Isis allaitant Horus
Le culte osirien, actif depuis le xxve siècle avant notre ère, perdure sur une période dépassant les trois millénaires. Il apparaît durant l'Ancien Empire, lorsque les rois de la Ve dynastie mettent en place sa dévotion. Les croyants se tourneront ensuite vers Osiris et son épouse Isis jusqu'au vie siècle de notre ère ; le dernier temple païen d'Égypte à fermer étant le temple d'Isis de l'île de Philæ. Au Moyen Empire, le culte d'Osiris s'enracine à Abydos en supplantant la divinité funéraire locale, le canidé Khentamentiou. Cette ville qui fut l'antique nécropole des premiers rois du pays devint alors la cité du dieu Osiris, renommée pour posséder une sainte relique, la tête du dieu. Attirant à elle de nombreux fidèles en quête d'éternité. Jusqu'au Nouvel Empire égyptien, le culte d'Osiris est essentiellement funéraire ; chaque défunt s'identifiant à sa destinée post-mortem. Durant le Ier millénaire, Osiris conserve sont statut de juge des âmes. Cependant, ses aspects de dieu des flots du Nil, et par là même de dieu de la fertilité se mettent en avant, augmentant ainsi sa popularité auprès de la population nilotique. Des colons grecs installés à Memphis adoptent son culte dès le IVe siècle sous sa forme locale de Osiris-Apis, le taureau sacré mort et momifié. Les souverains lagides importent ce culte dans leur capitale Alexandrie sous la forme de Sérapis, le dieu syncrétique gréco-égyptien.

Après la conquète de l'Égypte par les forces romaines, Osiris et Isis s'exportent vers Rome et son empire. Ils s'y maintiendront, avec des hauts et des bas jusqu'au IVe siècle pour finalement être évincé par le christianisme triomphant.


OSIRIS
Représenté par un homme dans un linceul tenant les insignes de la royauté ou comme un pilier Djed, symbole de stabilité. Coiffé de la mitre blanche, couronne de Haute-Egypte, flanquée de deux plumes, Osiris apparaît pour la première fois à Busiris, cité du Delta, où il remplace le dieu-pasteur Andjty. Il pourrait être, aux époques pré-dynastiques, un souverain unificateur de l'Egypte. Déifié, il est présenté dans les Textes des pyramides comme partie intégrante de l'ennéade héliopolitaine.
Il épouse sa sœur Isis pour régner sur l'Egypte et lui apporter la civilisation. Ce qui manque pas de rendre jaloux son frère Seth, qui règne sur le désert. Ce dernier lui tend un piège en promettant d'offrir à qui y entrerait un splendide sarcophage. Lorsque Osiris s'y installe, Seth referme le couvercle et le plonge dans le Nil. Le coffre dérive alors jusqu'à Byblos en Phénicie où Isis le récupère. Par magie, elle parvient à réveiller la puissance virile d'Osiris pour concevoir Horus.

Mais Seth s'empare du cadavre et le découpe en 14 morceaux qu'il éparpille dans toute l'Egypte. Isis et Nephthys partent en quête des morceaux et les réunissent tous à l'exception du phallus dévoré par le poisson Oxyrhinque, incarnation de Seth. Anubis entoure les morceaux de bandelettes de lin dans l'attente de sa résurrection. Reconstitué par les rites de l'embaumement, il devient la première momie, Ounen-Néfer (l'éternellement beau) car protégé de la putréfaction. Son martyr lui vaut de gagner le monde de l'Au-delà dont il devient le souverain et le juge suprême des lois de la Maât. Dans son nouveau royaume, son autorité s'appuie sur une armée de démons capable de gagner le monde terrestre et d'infliger des épidémies et des envoûtements mortels. Souverain du royaume de la mort, Osiris symbolise la continuité du pouvoir pharaonique dans l'au-delà. Le roi incorpore son corps, devenant lui-même Osiris. 


ISIS
A travers la légende osirienne, Isis est devenue l'image la plus familière du panthéon égyptien, sœur et épouse de dieu, c'est elle qui recueillit le corps défunt d'Osiris, après que Seth l'eut privé de vie, c'est elle aussi qui aidée de Nephtys et de Thot, parvint par le vent de ses ailes à rendre le souffle vital au dieu mort. C'est elle enfin qui, après le départ d'Osiris, né à une vie nouvelle mais restreinte à l'au-delà, éleva, à l'abri des marais de Chemmis, dans le Delta, le petit enfant Horus, son fils conçu d'Osiris défunt. 

Figure populaire plus que tout autre, Isis, le type de l'épouse fidèle, même au delà de la mort, et de la mère dévouée, avait déjà en elle tous les traits nécessaires pour gagner la faveur des fidèles. Sa puissance magique, vite spécialisée dans la protection des enfants, ne pouvait qu'accroître le nombre de ceux qui recouraient à elle : les papyrus racontent comment Isis parvint, par ruse à surprendre un jour le nom secret du dieu suprême, ce qui lui conférait sur l'univers une puissance illimitée. 

Aussi étrange que cela puisse paraître, nous ignorons à peu près tout de ses origines. A la Basse Époque, nous la trouvons adorée en de multiples points d'Égypte, depuis l'Iséum du Delta, jusqu'à Coptos et dans l'île de Philae, où se dressa le plus célèbre et le plus durable de ses sanctuaires. Mais nous ne pouvons dire exactement quelle ville lui donna naissance. Son nom signifie apparemment «siège». Sous les Ptolémées et les Romains, la faveur d'Isis s'étendit au delà des frontières de l'Égypte : elle eut ses temples, ses prêtres, ses fêtes et ses mystères dans tout le monde romain où elle devint l'image de la déesse universelle:


  • « Je suis la mère de la nature entière, maîtresse de tous les éléments, origine et principe des siècles, divinité suprême, reine des mânes, première entre les habitants du ciel, type unique des dieux et des déesses. Les sommets lumineux du ciel, les souffles salutaires de la mer, les silences désolés des enfers, c'est moi qui gouverne tout au gré de ma volonté. » 
  • « Puissance unique, le monde entier me révère sous des formes nombreuses, par des rites divers, sous des noms multiples... Les uns m'appellent Junon, les autres Bellone, ceux-ci Hécate, ceux-là Rhamnusie. Mais les peuples des deux Éthiopies et les Égyptiens, puissants par leur antique savoir, m'honorent du culte qui m'est propre, et m'appellent de mon vrai nom: la reine Isis. » 

HORUS
Le fils d'Isis et d'Osiris à la tête de faucon est appelé à devenir la manifestation du pouvoir solaire sur Terre, celle du Pharaon sur l'Egypte. Protégé par sa mère Isis à l'abri des papyrus de la ville de Chemnis, dont il est le patron, il s'estime le seul dépositaire de l'héritage d'Osiris, mais se montre incapable de gouverner. Il doit d'abord vaincre Seth et faire la preuve de sa maturité. Après un violent combat où il finit par vaincre Seth, Horus est jugé "juste de voix" par les grands dieux cosmiques. Son triomphe rejaillira ultérieurement sur tous les rois victorieux et les défunts vertueux. Tout pharaon est Horus incarné, protecteur surnaturel de l'Egypte appelé à rejoindre Osiris après sa mort.

Horus est le nom grec du dieu égyptien Hor, qui signifie (Celui qui est au-dessus ou Celui qui est loin), un dieu à multiples facettes de la mythologie égyptienne. Il a une tête de faucon portant la double couronne et auréolée d'un disque solaire. 

Dans le mythe osirien, il est le fils d'Ausar (Osiris) et d'Aset (Isis). Osiris, assassiné par son frère Seth, est ramené à la vie, le temps d'une union, grâce aux efforts conjugués d'Isis et de Nephtys. C'est de cette union miraculeuse que naîtra Horus.

Pour venger la mort de son père Osiris, il affrontera son oncle Seth, le vaincra et recevra le trône d'Égypte en héritage, mais sera sans cesse remis en difficulté par Seth. Il est par-là même le premier des pharaons. Les rois d'Égypte sont considérés comme les incarnations du dieu Horus. À l'opposé de Seth qui représente le Mal, Horus incarne le principe du Bien, mais il ne faut pas réduire la vision complexe des égyptiens au dualisme moderne. 

Lors de son combat avec Seth, il perdit son œil, mais le retrouva par la suite grâce à Thot. Appelé «Oudjat», cet œil représente la victoire du bien sur le mal. Porté sous forme d'amulette, il rendait invincible et apportait la clairvoyance.

  Source [1] [2]  


TRIADE - TRIMURTI - TRINITÉ 

Les triades sont des ensembles de trois divinités complémentaires. La Trinité chrétienne constitue une triade particulière dont les éléments constitutifs entretiennent des relations fusionnelles. Dans l'évolution des concepts religieux, la triade a été une première étape avant la Trinité.

  Source : [1]  

LE TAOÏSME 

Bouddha - Lao Tseu - Confucius
Le principe de trinité dans le taoïsme est repris dans : les Trois Énergies du Cosmos, les Trois Cavernes (canons des Taoïstes), les Trois Champs (éléments) de l’Élixir de l'Immortalité, les Trois Cieuxet les Trois Trésors.


Au commencement, l'air primordial, se subdivisa en 3 airs : Qingwei Tian, Yuyu Tian et Dashi Tian, ou encore Yuqing, Shangqing et Taiqing. Ces 3 airs formèrent 3 Cieux, où résideront les personnages de notre triade taoïste, les 3 Purs. La Triade taoïste n’a rien en commun avec la trinité chrétienne. Une autre assimilation est faite à tort avec la Trimûrti hindoue. En réalité, dans les deux cas, il s’agit bien évidemment d’un ensemble de trois aspects divins, mais là se borne toute la ressemblance. La Triade extrême-orientale appartient au genre de ternaire qui sont formés de deux termes complémentaires et d’un troisième terme qui est le produit de l’union de ces deux premiers, ou, si l’on veut, de leur action et réaction réciproque.




LA SAINTE-TRINITÉ

Le Père - Le Fils - Le Saint Esprit
L'énoncé du dogme de la Trinité se présente comme la conséquence de ce qui est dit du mystère de Dieu dans les Écritures : dans l'Ancien Testament, Dieu a révélé son existence et son unicité ainsi que la venue du Verbe incarné ; dans le Nouveau Testament ont été affirmés la divinité de Jésus-Christ et le caractère personnel de l'Esprit-Saint.

La Trinité est le mystère d'un seul Dieu en trois personnes, le Père, le Fils et le Saint-Esprit, reconnues comme distinctes dans l'unité d'une seule nature, ou essence, ou substance, mystère qui n'est connu que par révélation, et même révélé, ne peut pas être pénétré par l'intelligence créée. Concernant les propositions que comprend la doctrine trinitaire, Marie-Joseph Nicolas précise : « Il faudrait en effet pour les concilier entre elles comprendre comment se réalisent en Dieu la notion de Père, de Fils, d'Esprit, de relation, de Verbe, d'Amour, de Personne, et même d'être. Nous savons seulement que les réalités créées que nous appelons de ces noms sont des analogies de ce qui est réalisé à l'Infini en Dieu. »

LE PÈRE 
Il est « celui qui est éternel » (Eloah/Elohim) (אלהים) ou IHWH (souvent traduit en français par Eternel), ainsi que l'ont compris la Septante et la Bible de Jérusalem dans leurs traductions du passage du Livre de l'Exode où est révélé leNom divin. Le Nouveau Testament souligne la paternité de Dieu, déjà reconnue dans l'Ancien Testament.

LE FILS
Le Verbe ou la Parole de Dieu (Jésus-Christ), identifié comme celui qui était avec Dieu (Jn 11). Il est celui par qui le Père a créé le ciel et la terre ainsi que toute chose (comparer (Col 115-16) et (Hé 110) [où l'on voit dans Hébreux 1:8 que c'est le Père qui parle à son Fils]), et s'est incarné en Jésus-Christ (Jn 114). En lui « habite corporellement toute la plénitude de la divinité » (Col 29). En outre il est aussi l'alpha et oméga (Ap 2213) qui signifie« le premier et le dernier » (expression que l'on trouve déjà dans Es 4812). Dans le livre de Jean selon la TOB, Jésus se déclare lui-même « Je Suis » (Jn 858s; 24; 28 et Ex 314 ce qu'il confirme en disant : « avant qu'Abraham fût, Je Suis » Jn 856s).

Le SAINT-ESPRIT
En grec Πνεῦμα / Pneuma, est aussi appelé Παράκλητος / Paraclet, d'un mot qui signifie « avocat, intercesseur » (Jn 1426), et se distingue du Père et du Fils (Jn 14 ; Jn 1526 ; Jn 165s). Dans la doctrine chrétienne, il est l'« Esprit de Dieu » ou le « Souffle de Dieu » de l'Ancien Testament, hébreu רוח אלהים, Rûah, celui qui a inspiré les prophètes, s'est manifesté à la Pentecôte, et continue d'assister l'Église chrétienne. Il est surtout représenté par des symboles : la colombe, la tempête, le feu. Le texte évangélique précise :« Tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l'Esprit ne sera point pardonné. »

  • « Si, comme c'est le cas dans tous les écrits du Nouveau Testament — sans exception — le terme « fils » désigne Jésus de Nazareth pris concrètement, c'est-à-dire l'Homme véritable uni à Dieu véritable, alors, comme c'est le cas aussi dans tous les écrits du Nouveau Testament, le terme « père » signifie et désigne Dieu, purement et simplement. Dieu est le père de tous les êtres, parce qu'il est le Créateur. » ; « Dans le langage ultérieur par contre, le terme de « fils » ne désigne plus directement Jésus de Nazareth pris concrètement, mais le Logos, de Dieu considéré en son éternité, avant l'incarnation, et indépendamment de l'incarnation. Dans ce cas, le terme de « père » ne peut plus signifier, comme c'est le cas dans les écrits du Nouveau Testament, Dieu purement et simplement. Il en vient à signifier Celui qui, en Dieu, est le père de son propre Logos, qui est son fils ».
Tertullien a aussi employé les mots substantia, équivalent du grec ουσια / ousia (« essence », « substance », « être ») et persona qui signifie « masque d'acteur »,« rôle » puis « personnalité » et correspond au grec προσωπον / prosôpon. Le mot υποστασις / upostasis, « hypostase », signifiant « base », « fondement » puis « matière », « substance » a été employé au concile de Nicée indifféremment avec ousia. À la suite de Basile de Césarée, s'imposera la formule : « une seule ousia en trois hypostases ».

  Source : [1]  

TRIMURTI

Brahma - Vishnou - Shiva
Dans l'hindouisme, la Trimūrti, trois formes en sanskrit, est la partie manifestée de la divinité suprême qui se fait triple pour présider aux différents états de l'univers. Dans le shivaïsme, les dieux Brahmâ, Vichnou et Shiva (ou Rudra, une forme terrible de Shiva), symbolisant respectivement la création, la préservation et la destruction, sont perçus comme des émanations de Shiva en tant que divinité suprême non manifestée et donc non représentable. 

Dieu le père, le procréateur, est à rapprocher de Shiva, le dieu se substituant à son organe de création, le lingam. Vishnou serait alors Dieu le fils, descendant sur la terre sous forme d'avatar. On trouve d'ailleurs un certain nombre de similitudes ou ressemblances entre Krishna et les autres avatars et le Christ, comme on en trouve d'ailleurs avec certains héros grecs, Krishna et Achille meurent d'ailleurs de la même façon, une flèche dans le talon. Ces similitudes entre Jésus et Krishna ont fait l'objet d'étude par des auteurs comme Gerald Massey (18281907), Kersey Graves (1813-1883), un quaker de l'Indiana, et d'autres encore. Quant au Saint-Esprit, il ne semble pas avoir mieux réussi dévotionnellement que Brahmâ. Cela dit, la comparaison avec la Trinité chrétienne est à la fois imparfaite et contestée, dans la mesure où les hindous ont tendance à privilégier les uns Shiva, les autres Vishnou, explique Arthur L. Basham. 

D'un point de vue historique, la Trimūrti succède à la trinité védique formée d'Agni, Vâyu et Sûrya, les trois aspects du Feu sacrificiel.


Dieu le père, le procréateur, est à rapprocher de Shiva, le dieu se substituant à son organe de création, le lingam. Vishnou serait alors Dieu le fils, descendant sur la terre sous forme d'avatar. On trouve d'ailleurs un certain nombre de similitudes ou ressemblances entre Krishna et les autres avatars et le Christ, comme on en trouve d'ailleurs avec certains héros grecs, Krishna et Achille meurent d'ailleurs de la même façon, une flèche dans le talon. Ces similitudes entre Jésus et Krishna ont fait l'objet d'étude par des auteurs comme Gerald Massey (18281907), Kersey Graves (1813-1883), un quaker de l'Indiana, et d'autres encore. Quant au Saint-Esprit, il ne semble pas avoir mieux réussi dévotionnellement que Brahmâ. Cela dit, la comparaison avec la Trinité chrétienne est à la fois imparfaite et contestée, dans la mesure où les hindous ont tendance à privilégier les uns Shiva, les autres Vishnou, explique Arthur L. Basham.

  Source : [1]  



Je vais essayer de donner quelques pistes de reflexions:




Un peu d´Histoire:




Au balbutiement de l´humanité, les Hommes vouent un culte a la nature (-50.000 BC). Avec le develeloppement du langage, on va passer au culte "dualiste" Deesse mere/Taureau, refletant la dualité de l´Homme (vers -12.000).




La trinité comme l´ecriture est certainement né à Sumer, La trinité Anu (An=Ciel), Enlil (l'air), Enki/Ea (terre) se substitue à "la mère des dieux" ( Tiamat, Bêlit-ili, Anat ) mais conserve le taureau ( Marduk ) au environs de -3000 avant JC. Elle se poursuit en egypte, avec le fondement de la tradition occidentale (trinité Akh, Ba, Ka : L'esprit, l'âme et le corps, Ré, Amon, Ptah ).




Tous les Dieux sont trois : Amon, Re, Ptah ; Ils n'ont pas d'égaux. Son nom est caché en Amon, Il est percu en Re [Il est Re devant], et son corps est Ptah. Leurs cités sur terre demeurent à jamais : Thèbes, Héliopolis et Menphis, pour l´éternité. (HYMNE À AMON DE LEYDE -1300 AVANT J.-C.)




On pourrait citer aussi :

- La trinité indienne: Brahma, Vishnou, Shiva .

- La trinité Perse : Ahura Mazda-Mithra-Anahita .

- La trinité primitive nordique : Odin, Loki et Hoenir .










La Triquetra













C´est un mot d´origine latine qui signifie triangle, la triquetra celtique est une representation de la triple divinité de la déesse mère. On la rencontre avec des noms divers : terra mater (terre mère), rigantona (la grande reine) et souvent sous forme de trinité : les trois matres (ou matrae ou matrone). En Irlande il y a plusieurs variantes de la déesse mère. Dana , tout d’abord est la mère des dieux puisque les celtes se nomment thuata dé danan (peuple de dana). Enfin Eria (l’Irlande), Bamba et Fotla sont trois déesses de la terre.




Chez les celtes le chiffres 3 était sacré : certain dieux apparaissaient sous formes de trinité ou trois attributs ou trois animaux associés.Les trois macha symbolise les trois classes : pretre, guerrier et paysan. On le retrouve aussi dans des poèmes ( triades ), sous forme symbolique ( triskel ) et même au combat l’association d’un noble et de deux guerriers formant une petite unité martiale ( trimarcisia ).




D’ailleur une des maximes des druides se compose de trois volets : " Soit brave, fait le bien, et respecte les dieux "




De même, le Graal, comme le chaudron au trépied, est, dans la légende celte, associé au chiffre trois (les trois gouttes de du chaudron de la déesse-mère, les trois Objets qui ne peuvent être conquis que par trois chevaliers au coeur pur.), et le Roman du Graal est presque tout entier composé en l'honneur de la Trinité. "tu tiens le sang des trois personnes en un seul Dieu"







La trinité,













Chez les chretiens, la trinité divine c´est le père, le fils et le saint esprit. Dieu a crée l´Homme a son image et comme lui nous somme " corpus mundi ", " anima mundi " et " spiritus mundi " : Corps, Esprit et Ame. Le corps c´est le christ, l´esprit c´est l´esprit saint et l´ame c´est le père. Cette trinité reste une unité : "Dieu" ou "Je".




Chez les kaballiste, Dieu ne peut pas etre representé il est le non-dit ( Ain soph ), ce non-dit se manifeste par des representations/emanations de lui-même.




On a les trois première représentation (séphirot): La couronne, l´inteligence, la sagesse ( Kether , Binah etHohmah ) qui représente la première "trinité" et qui par 22 sentiers aboutissent a Malkuth (Le royaume).




On a aussi : La gloire, le royaume et la Puissance ( Malkuth , Gebourah , Gedoulah ). " A toi le regne, la puissance et la gloire".




La trinité est representé par sa figure geometrique, le triangle (Triquetra) qui est aussi une representation de Dieu pour beaucoup d´autre religion.




La trinité ce sont aussi deux opposés et un équilibre, une dualité et son milieu...Le ying le yang et le Tao (la voie)













Le triskel représente les trois éléments L´eau, le feu et l´air (ou encore les quatres éléments la terre, l´eau, l´air et le feu.).













Le feu et l´eau sont deux element opposé, l´air est un element mediateur, la terre peut etre vu comme un élément résultant des trois autres. Si on pousse plus loin d´un point de vue occulte le résultat de ces quatres éléments nous en donne un cinquième l´akkasha (ou Ether) et ensemble ils sont la representation magique de l´esprit que l´on symbolise par le pentagramme.




On peut definir la trinité (ou du moins une approche de la trinité par beaucoup d´image ou de metaphore comme celle du père, du fils et du saint esprit. Tout cela reste des representations et de images servant à représenter/symboliser la Divinité.



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Le Nombre Trois




Dans le monde profane et de tous les jours, les nombres tiennent une place fondamentale, notamment pour les mathématiques qui permet de dénombrer, de classer les objets ou de mesurer les grandeurs mais qui ne peut faire l’objet d’une définition stricte.




N’oublions pas non plus que dans la vie de profane, le nombre Trois est très souvent présent et représenté. Par exemple, la vie scolaire, les élèves tracent souvent des triangles qui sont composés de Trois côtés.




Dans la vie de tous les jours, certaines professions utilisent fréquemment le nombre Trois. Comme par exemple, pour rendre la justice, les Tribunaux ont besoin de Trois juges tel que le Tribunal Correctionnel, Trois juges sont nécessaires (le Président et ses deux accesseurs pour rendre les jugements).

De même qu’aux Assises, le Président et les deux accesseurs forment les piliers du Tribunal pour rendre la justice.




En Franc-Maçonnerie, les points sont traditionnellement associés à la Franc-Maçonnerie, ce depuis fort longtemps. On doit à cette pratique d’avoir surnommé les Maçons « Frères Trois points ». De fait, les points apparaissent comme signature maçonnique dans la seconde moitié du XVIII siècle. Ce n’est toutefois que vers 1775 qu’ils sont finalement disposés en un triangle tel que nous le connaissons aujourd’hui (\ ) et passent au rang d’abréviation pour « coder » des manuscrits ne devant pas être accessibles aux profanes.




De plus la Franc-Maçonnerie utilise fréquemment l’abréviation qui consiste à écrire qu’une partie d’un mot – une ou plusieurs lettres – que l’on fait immédiatement suivre de Trois points en triangle. L’abréviation constitue en Maçonnerie une forme de langage entre Frères initiés ; elle est la marque d’appartenance à une confrérie de pensée.



Les abréviations sont couramment utilisées dans la correspondance et les divers rapports écrits au sein de la hiérarchie maçonnique. L’abréviation peut revêtir deux formes distinctes :

- soit le mot se résume en une seule lettre : F\ pour Frère ; T\ C\ F\ pour Très Cher Frère ; O\ pour Orient ; S\ pour Sœur ; A \L\ G\D\ G\ A\ D\ L\ U\ pour A La Gloire Du Grand Architecte De L’Univers. Dans ce cas, le pluriel se fait en doublant l’initiale (FF\ pour Frères ; RR\ LL\ pour Respectables Loges) ;

- soit il existe un risque de confusion et l’on emploie la première syllabe au lieu d’une lettre seule : Comp\pour Compagnon ;Sec\pour Secrétaire ; Lum\pour Lumières.




Dans l’univers maçonnique Les nombres tiennent une place importante, ce à divers titres. En premier lieu, par le fait que la science des bâtisseurs d’autrefois reposait initialement sur la connaissance des nombres, qui était à l’origine de toute construction d’édifice.



Bien avant la renaissance de la Maçonnerie opérative, cette maîtrise remonte aux plus lointaines civilisations (égyptienne, grecque…), qui à travers elle, nous ont légué certaines de leurs connaissances les plus essentielles.




Le nombre d’Or, les systèmes de Pythagore et la Kabbale juive sont quelques-unes des expressions les plus significatives.




Toutes les approches numérologiques de notre univers tendent à une classification et une explication de chaque chose en fonction du ou des nombres auxquels elle se rapporte. On parvient ainsi à de véritables systèmes d’analyse qui permettent littéralement de « décoder » les apparences pour faire émerger ce qui est considéré comme la réalité logique.




A sa manière, la numérologie maçonnique permet également une codification hermétique dont les seuls initiés peuvent percevoir le sens. Par exemple, le nombre deux fait référence au monde binaire, le Trois au tertiaire, le quatre au quaternaire, etc. de telle sorte que toute allusion à un nombre, à une dimension ou une valeur, acquiert immédiatement un sens premier et un sens caché. Il en va de même pour le positionnement des objets ou décors dans le Temple, qui, dans la plupart des cas, correspond à des normes quantifiables par nombres définis avec la plus extrême précision, selon un « code sacré » auquel le profane n’aura jamais accès.




L’une des applications les plus concrètes des nombres dans la Franc-Maçonnerie réside dans la notion d’âge maçonnique, lequel est attribué symboliquement - dans la plupart des Rites - en fonction du grade auquel est parvenu le Maçon. L’Apprenti a Trois ans.




L’Apprenti n’a que Trois ans, car il n’a été initié qu’aux Mystères des Trois Premiers Nombres.




Le nombre Trois a depuis toujours une valeur hautement symbolique au sein de la Franc-Maçonnerie. On le retrouve à tous les niveaux, dans les explications les plus complexes comme les plus simples.



Dans tous les Rites, le nombre Trois est le nombre de l’Apprenti. A maintes reprises, on trouve la notion ternaire associée aux pratiques maçonniques : Trois pas, Trois coups, Triple batterie, Triple acclamation, Trois Petites Lumières, Trois Grandes Lumières, Troispiliers, Trois bijoux mobiles (Le Vénérable et les Deux Surveillants), Trois bijoux fixes (Le Volume de la Loi Sacré, l’Equerre et Compas).




Quiconque souhaite pousser plus avant l’étude du nombre Trois et des multiples richesses qu’il renferme pourra s’intéresser au célèbre « tableau analogie du ternaire » que l’on doit à ce grand initié, éminent ésotériste, que fût Oswald Wirth, dans lequel le principe duTrois apparaît clairement en une juxtaposition très évocatrice :





Tableau analogique du Ternaire


Delta Lumineux

Triangle

Rayons

Nuages


Brahmanisme

Brahma

Vichnou

Shiva


Christianisme

Père

Fils

Saint-Esprit


Platonicisme

Principe

Verbe

Substance


Mysticisme

Esprit

Ame

Corps


Hermétisme

Archée

Azoth

Hyle


Alchimie

Soufre

Mercure

Sel


Franc-Maçonnerie

Sagesse

Force

Beauté





Cette énumération dans ce tableau démontre que le premier terme est actif, le second est passif par rapport au premier, mais actif par rapport au troisième, qui est pleinement passif.




D’autres ternaires mettent en présence deux contraires dont la combinaison engendre le troisième terme :









Actif

Passif

Neutre


Père

Mère

Enfant


Osiris

Isis

Horus


Soleil

Lune

Triangle


Raison

Imagination

Intelligence


Expansion

Compression

Equilibre


Attraction

Répulsion

Stabilité


Force

Matière

Mouvement


Action

Résistance

Travail


J \

B \

M \


Niveau

Perpendiculaire

Equerre





Propriétés du nombre 3





Symbolisme

· Nombre représentant la Sainte Trinité, il est aussi le chiffre du Saint-Esprit, la troisième personne de la Trinité. Par ailleurs, le chiffre 3 étant associé au triangle de par sa forme géométrique, le Saint-Esprit se voit aussi lié au triangle et avec raison: la voyante Anne-Cathérine Emmerick percevait l'Esprit-Saint comme l'Oeil de Dieu au centre d'un triangle.

· Nombre de l'homme car celui-ci est composé d'un corps, d'une âme et d'un esprit. Selon le Livre des rites (Li-ji) l'homme, intermédiaire entre le ciel et la terre, correspond également au nombre trois.

· Symbole du compas.

· Nombre parfait selon les chinois.

· Nombre favorable associé à l'accouchement et à la naissance.

· Nombre sacré de la femme chez les Mayas.

· Exprime la totalité, sans doute parce qu'il y a trois dimensions au temps: le passé, le présent et l'avenir.

· Pour les égyptiens, 3 est le nombre du cosmos qui comporte trois éléments: ciel, terre et duat (zone entourant le monde intermédiaire entre la terre et les esprits célestes).

Bible

· Par trois fois dans son dernier discours aux apôtres Jésus prie pour qu'ils soient un comme Lui et le Père sont Un.

· Par trois fois dans les évangiles le Père rend témoignage au Fils: lors de son Baptême au bord du Jourdain ; sur le Thabor lors de la Transfiguration ; et au Temple lors de la dernière Pâque, en présence des Gentils venus pour faire la connaissance de Jésus.

· Par trois fois dans les évangiles Jésus ressuscite un mort: la fille de Jaïre ; le fils de la veuve de Naïm ; et Lazare.

· Les trois grandes tentations de Jésus au désert.

· Par trois fois dans les évangiles Jésus annonce sa passion.

· Joseph et la Vierge Marie perdirent l'Enfant Jésus pendant trois jours, pour enfin le retrouver au Temple.

· Jésus tomba trois fois lors du portement de sa croix.

· Les trois témoins de la Transfiguration de Jésus: Pierre, Jean et Jacques. Ce sont ces mêmes apôtres qui furent aussi témoins de son agonie.

· Les trois années du ministère public de Jésus-Christ.

· Les trois rois mages qui rendirent visite à Jésus enfant, offrant à la mère les trois présents: de l'or, de l'encens et de la myrrhe.

· Nombre de personnes qui furent crucifiées sur le calvaire incluant Jésus, symbolisant les trois manières d'accepter la croix.

· Les trois heures de ténèbres sur toute la terre, de midi à trois heures, lorsque Jésus fut cloué sur la croix.

· Par trois fois l'apôtre Pierre renie Jésus et par trois fois également il affirme son amour pour Lui.

· La triple vision de Pierre.

· La Vierge Marie resta trois mois auprès d'Élisabeth pour la naissance de Jean le Baptiste.

· Les trois témoins terrestres: l'Esprit, l'eau, le sang.

· Les trois vertus théologales: la Foi, l'Espérance et la Charité.

· Les trois attributs du Christ: Je suis la Voie, la Vérité et la Vie.

· Les trois personnes qui furent jetées dans la fournaise de feu ardent sous l'ordre du roi Nabuchodonosor: Shadrak, Méshak et Abed Nego.

· Samson se joue de Dalila trois fois.

· Sous le règne de David, une famine dura trois ans.

· Par trois fois, Élie s'étendit sur l'enfant, qu'il ramena à la vie.

· Trois amis dialoguent avec Job.

· Les trois justes d'Ezéchiel: Noé, Daniel et Job.

· Les trois villes de refuge.

· Moïse est caché trois mois après sa naissance.

· Les trois jours de chemin à faire dans le désert pour les Hébreux.

· Les trois pèlerinages annuels à Jérusalem.

· Les trois jours de jeûne des Juifs de Suse.

· Les trois prières quotidiennes et les trois semaines de deuil de Daniel.

· L'Ancien Testament rapporte que Yahvé par trois fois avait chargé à des personnes de construire ses trois Temples:
Moïse: 13e siècle avant J.C.
Salomon: 975-932 avant J.C.
Ezechiel: 6e siècle avant J.C.

· Les trois jours pendant lesquels Jonas resta dans le ventre du poisson.

· Les trois personnages mystérieux qui rendirent visite à Abraham.

· Les trois fils de Noé: Sem, Cham et Japhet.

· Les trois étages de l'Arche de Noé.

Général

· Jésus reçoit le baptême de Jean-Baptiste à 3 heures de l'après-midi, il meurt le 3 avril à 3 heures de l'après-midi - et par 3 fois se répétera alors le séisme qui suivra sa mort -, et ressuscite 3 jours après à 3 heures du matin.

· Sur l'image du Saint Suaire sur laquelle est représentée la Sainte Face de Jésus, sur son front, on voit apparaître une coulée de sang en forme de "3". Cette marque est le témoignage que la Très sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, ont participé parfaitement au Saint Sacrifice de la Très Sainte Victime.

· Dire que Dieu est «trois fois saint», c'est dire qu'il possède la plénitude de la sainteté.

· Les trois principes divins: lumière, chaleur et vie.

· Selon les visions de Maria Valtorta, Dieu aurait créé à l'origine trois êtres parfaits: Adam, Ève et Marie.

· Les trois grandes extases de la Vierge Marie au cours de sa vie: au moment de la conception, de la naissance de Jésus et lors de son Assomption, selon les visions de Maria Valtorta. Toujours selon la voyante, la Vierge Marie entra dans un sommeil extatique pendant trois jours avant son Assomption.

· Les trois statuts de la Vierge Marie auprès de Dieu: Mère, fille et épouse.

· La Vierge Marie était âgée de trois ans lorsque ses parents l'amenèrent à Jérusalem pour recevoir dans le Temple les bénédictions des prêtres.

· Le Rosaire de la Vierge Marie correspond à la récitation de trois chapelets.

· Le voyage de La Sainte Famille en Égypte dura trois ans.

· Les trois phases d'évolution par lesquelles l'âme passe: la création, la nouvelle création et la perfection, selon les enseignements de Jésus dans les visions de Maria Valtorta. Dans la religion celtique, il est question également des trois cycles de l'âme représentant ses étapes d'évolution: Anouf, cycle matériel; Abred, cycle d'expiation; et Gwynfid, cycle de félicité.

· Les trois mondes ou habits du Père: "j'ai", "je suis", "je deviens".

· Par trois fois le Christ s'incarnera sur la Terre, selon les visions de Maria Valtorta.

· Selon le livre Document de Damas des écrits de la bibliothèque de Qumrân, trois types de pièges sont tendus par Satan pour attraper Israël: la luxure, la richesse et la profanation du sanctuaire.

· L'inscription "Jésus le Nazaréen, le roi des Juifs" sur la croix de Jésus aurait été écrite dans trois langues différentes.

· À l'âge de trois ans, Saint Joseph reçu de Dieu l'usage parfait de la raison, une science infuse, une sublime oraison et des vertus toujours croissantes, selon les visions de Marie d'Agréda.

· Les trois portiques de la basilique Saint-Pierre, à Rome, qui sont respectivement dédiés aux trois saints: Pierre, Jean, Jacques. Celui de droite - en entrant - dédié à saint Jacques, est surnommé "la porte d'or". La tradition veut que le Pape ouvre solennellement cette porte tous les 25 ans - 1925, 1950, 1975, 2000...

· Dans les livres "Lettres de Pierre", celui-ci affirme que la Loi admirable de Dieu s'énonce obligatoirement par le chiffre trois. Dans le tome V, page 321, on lit que «partout se dessine la nécessité du nombre "3"; le nombre "3" est le but... la conclusion, que recherche "2".» On lit encore: «Rappelez-vous que la règle de Vie repose sur le nombre "3", et que vous la mutilez en lui faisant une blessure mortelle, quand vous placez - en face l'Un de l'autre - Dieu et vous-même: il est absolument indispensable d'ajouter votre prochain, pour que le problème soit possible à résoudre, car il ne se résout pas sans le triangle amoureux et procréateur.»

· Dans le Coran, sourate III verset 36, il est écrit: "Zacharie dit: Seigneur, donne-moi un signe comme gage de ta promesse. Voici le signe, répondit l'ange: pendant trois jours tu ne parleras aux hommes que par des signes.

· Le nombre trois revient souvent dans la mythologie Grec. Ils avaient 3 demeures - ciel, terre, enfers -, 3 grâces - Aglaé, Euphrosine, Thalie -, 3 juges des enfers - Minos, Eaque, Rhadamante -, 3 furies - Alecto, Mégère, Tésiphone -, 3 parques - Clotho, Lechesis, Atropos -, 3 Gorgones - Méduse, Euryale, Sthéno -, 3 têtes du chien Cerbère, etc.

· Les trois types d'univers: matière, astral - mental ou âme - et esprit.

· Les trois vertus qui accompagnaient la déesse Vénus: les Jeux, les Grâces et les Ris.

· Les trois actes de l'existence: la Naissance, la Vie et la Mort.

· Selon la Kabbale, l'homme serait composé de trois âmes: Nefesh, Rouah et Neshamah. L'univers que la Kabbale appel Aziluth se partage en trois mondes: Asiah, Jezibah et Briah, qui sont parallèles à ces trois divisions de l'homme.

· Les trois niveaux de compréhension d'un texte sacré: littéraire, symbolique - ou allégorique - et ésotérique.

· Les trois sons sacrés: le A, le M et le N, et les trois courants sacrés: le courant sacré de la vie, le courant sacré du son et le courant sacré de la lumière.

· Les trois degrés du sacerdoce druidique: devin, poète et druide.

· Trois Yasatas sont préposés au jugement des morts chez les Perses Mazdéens: Mithra représentant la lumière, Craosha, la tradition, et Rashnu, la justice.

· Le paradis de l'Avesta est divisé en trois régions: Humata, région des bonnes pensées, Hukhta, région des bonnes paroles, et Huvarishta, région des bonnes actions.

· Les trois sexes ésotériques: le masculin, le féminin et l'androgyne.

· Le mont Sinaï comporte trois sommets, dont le plus haut culmine actuellement avec le monastère Sainte-Catherine.

· Les trois couleurs primaires (bleu, jaune et rouge) avec lesquelles il est possible d'obtenir toutes les couleurs.

· Le trois est un nombre triangulaire parce que trois points disposés au hasard forment naturellement un triangle.

· Les trois clefs de la Musique: sol, fa et ut.

· Anniversaire de mariage: noces de cuir.

Occurrence

· Le nombre 3 est employé 523 fois dans la Bible.

· Dans la Bible, 20 nombres sont utilisés 3 fois. Parmi eux on note les nombres 45, 65, 77, 98, 123, 160, 172, 180, 36000 et 144000.

· Le nombre 3 est employé 20 fois dans le Coran.

Les mots énergie et sexe sont employés 3 fois dans la Bible. Et Jean écrira, de la part du Christ, trois fois dans l'Apocalypse: "Je suis l'alpha et l'oméga".




Dans le Rituel de l’Apprenti, le Maçon est reçu par Trois coups de maillet. Par ailleurs, pour qu’une Loge soit juste et parfaite, le nombre Trois est encore présent, car Trois la dirigent. (Cinq l’éclairent, Sept la rendent Juste et Parfaite).

Le Trois est représenté par le V\ M\ et les deux Sur\




De plus, pour la soutenir, Trois Grands Piliers sont nécessaires qu’on nomme Sagesse, Force et Beauté, et qui sont symboliquement représentés par le V\ M\ et les deux Sur\.

La Sagesse conçoit, la Force exécute et la Beauté orne.




Ensuite pour être introduit en Loge, Trois Grands Coups sont donnés, qui signifient « Demandez et l’on vous donnera (sous-entendu La Lumière) ; cherchez et vous trouverez (La Vérité) ; frappez et l’on vous ouvrira (La Porte du T \) »




En outre, l’initié reçoit la Lumière sur l’Autel sur lequel il prête serment, avec les Trois Grandes Lumières de la F\ M\ (Volume de la Loi Sacrée, Compas et l’Equerre.)




Lors de l’initiation, le Néophyte accompli Trois Voyages. Le Premier Voyage est celui de l’Epreuve de l’Air, le deuxième Voyage est celui de l’Epreuve de l’Eau et le Troisième est celui de l’Epreuve du Feu).




Puis l’instruction lui est dispensée afin qu’il se fasse reconnaître auprès des Frères Surveillants. Il s’approche à l’Ordre et fait Trois Pas et frappe Trois coups sur l’épaule gauche.



Nous remarquons que le nombre Trois a une place très importante et très présente dans le Rituel au grade d’Apprenti.



Le ternaire est permet à la fois


Synthèse

Solution





Thèse Antithèse

Affirmation Négation




Notons aussi que d’autres outils de l’Apprenti sont aussi associés au nombre Trois comme par exemple La Règle, Une Laie et Le Ciseau ; L’Equerre, Le Niveau et La Perpendiculaire.




En conclusion, nous remarquons que le nombre Trois est très important dans la vie de tous les jours de profane et du Franc-Maçon.




Le triangle maçonnique est parfois commenté par ces mots :





BIEN PENSER





BIEN DIRE BIEN FAIRE




Je terminerai ma planche sur le nombre Trois en évoquant ces deux devises :





« L’Harmonie, l’Union et la Concorde soient à jamais le triple ciment de nos Œuvres. »

et

« LIBERTE, EGALITE, FRATERNITÉ »



J’ai dis Vénérable Maître.




C\ R\